[Baptème de Djemilee] 22 décembre 1453

Les cloches de l'église de la ville sonnent à la tout va pour appeler les Cosnois à venir partager le baptème de Djemilee. L'évêque Gedeon accueille le fidèles en arborant un large sourire. Il est ravi d'être à Cosne, sa ville de coeur pour célèbrer qui plus est un grand jour : celui de l'entrée d'une fille de Dieu dans la lumière.

Lorsque tout le monde est installé, la cérémonie commence :

Mes chers amis, chers fidèles,

Nous voici réunis en l'eglise de Cosne pour célébrer un jour de joie, celui de l'entrée de Djemilee dans la lumière d'Aristote.
Le baptème est un choix.
Le baptème est un acte de foi pour la vie future
Le baptème est un engagement à suivre les préceptes d'Aristote.
Ce choix, Djemilee le fait aujourd'hui devant vous tous ici présents.

L'évêque tend ses deux mains vers Djemilee pour qu'elle le rejoigne jusqu'à l'autel et ouvre sa bible pour entamer alors la lecture d'une partie des écrits d'Aristote :

Citation :: Les choses sont les copies des idées

En vérité mes frères du Lycée, vous qui lirez ces lignes dans les siècles à venir, sachez détacher votre regard de la froideur de la matière pour le plonger dans la profondeur des choses éternelles. Ce monde qui vous entoure, cette corporalité qui nous environne et nous cerne comme un terrible ennemi, apprennez de moi qu'elle n'est rien.
Pourquoi? La véritable question serait bien plutot: "par quelle folie pouvez vous croire en son existence réelle?!". En effet tout ce que vous voyez passe, se corrompt, disparait. Vous êtes d'accord sur cela non?

Les saisons s'écoulent et ne se ressemblent pas, les êtres naissent, meurent, renaissent dans un mouvement éternel, toujours semblables et cependant toujours différents. Pensez vous qu'il en serait ainsi si ces êtres possédaient en eux même l'être et la vie? Non, vraiment il n'en serait pas ainsi.

Si les êtres naissent et meurent, et pourtant renaissent ensuite, à la fois semblables et divers, c'est qu'il existe un exemplaire divin de chaque chose, une Idée éternelle de chaque chose. C'est de cet exemplaire divin que les êtres de chair tirent la vie, l'être et le mouvement.

Djemilee, tu es issue d'un exemplaire divin, tout comme ceux qui nous entourent, ton âme et tes actions te donnent corps et fait que nous te connaissons telle que tu es.

Tu souhaites recevoir le baptème aujourd'hui pour entrer dans la spiritualité et pouvoir accèder un jour à la sagesse, celle là même pour lequelle Aristote nous a ouvert la voie.
La sagesse est intimement liée à la réflexion et c'est pour cela qu'Aristote demande à vous tous, ses enfants de "détacher votre regard de la froideur de la matière pour le plonger dans la profondeur des choses éternelles".

Ne pas considérer les choses comme étant acquises et figées, voilà le début du chemin vers la sagesse, savoir apréhender ce qui nous entoure avec un oeil nouveau chaque jour et s'en émerveiller encore et encore...

Djemilee, nous allons aujourd'hui officialiser ta curiosité et ton étonnement personnel par le baptème. Fais nous partager tes réflexions sur ce qui t'entoure : que penses-tu des paroles très sages suivantes ?

Citation :: La nature ne fait rien en vain.

Gedeon fait alors un pas de recul pour laisser la parole à Djemilee.

Djemilee a écrit:: Voici ma réponse Monseigneur Gedeon:

Je pense que cette phrase d'Aristote reflet l'essence même de la divinité! La nature est capable de tout créer et de tout détruire afin de préserver L'équilibre.
En pêchant j'observe souvent les arbres. N'avez jamais remarquez à quelle point ils sont fait de manière à présérver cet équilibre? de nombreux artiste l'on remaqué et l'on traitez dans leurs icones.
Je citerai encore les poisons qui pour beaucoup de personnes ne sont que nocifes!
Mais rappelons nous ce grand roi qui de peur d'être empoisonné absorbait tous les jours une dose de ce poison afin d'être immunisé!
La nature nous fournie l'arme et l'antidote, la naissance et la mort, le beau et le laid. Son oeuvre est complete et il n'y a aucune faille dans sa création.

Voila mon point de vue sur la nature et donc en résumé non, elle ne crée jamais rien en vain.

Gedeon revient près de l'autel et s'approche du bénitier dont il béni l'eau :

Djemilee, par cette eau, je te baptise.

Il verse l'eau sur le front de la jeune femme :

Que cette eau bénie et pure te lave de tes pêchés.
Sois la bienvenue parmi les enfants de notre Dieu.

Il tend une main à Djemilee pour qu'elle la prenne. De l'autre main il allume un cierge qu'il lui confie :

Djemilee, tu as commencé ta réflexion sur ce qui t'entoure... te voilà au début du long chemin qui te conduira à la sagesse. Que la lumière d'Aristote que je te confie te guide sur la route que tu as choisi de suivre.

L'évêque béni d'un signe de croix le cierge tenu par le jeune femme, puis vient alors l'heure venue de revêtre le vêtement blanc et enfin l'évêque Gedeon béni la jeune femme :

Sois bénie Djemilee, qu'Aristote te guide dans ta future vie.
Continue de t'étonner de ce qu'il t'entoure et échange tes pensées avec ceux qui croisent ton chemin. Par cet échange, ton esprit s'en trouvera encore grandit.

Il tend les bras à Djemilee, et vient déposer un baiser sur son front qu'il marque de la croix sacrée de l'église Aristotélicienne.

Djemilee, te voilà baptisée. Je te laisse la parole pour clore cette cérémonie, si tu as quelque chose à dire à ceux qui sont venus partager cet instants avec toi...

Pendant que Djemilee prend la parole, Gedeon va mettre les archives de la paroisse à jour

Djemilee a écrit:: Par cet acte je souhaite m'engager sur la voie d'Aristote et aider ceux qui ne voyent pas à ouvrir les yeux et pouvoir ainsi suivre le chemin de Dieu!

Qu'eux aussi s'étonne et cherche la sagesse en cet vie si courte!

J'espère apportez autant que possible à la communauté et trouver bientôt une place en son sein.

Que Dieu benisse cette journée!

Les archives mises à jour, Gedeon met fin à la cérémonie par une prière :

Ô Grand Aristote, Toi notre guide,
Donne nous la lumière de l’esprit,
Pour apaiser nos âmes et guider nos gestes.
Donne nous le regard
Pour apprécier ce qui nous entoure à sa juste valeur.
Donne nous la sagesse
Pour y résister et ne point succomber.

Merci à vous !

Et si nous allions fester cela dignement autour d'un verre ?
Venez, c'est moi qui invite !

Tout guilleret, le jeune évêque indique que l'on peut faire sonner les cloches marquant la fin de la cérémonie. Puis, il prend la direction de la taverne