Adieu Sgan et Elane

Malgré une belle journée ensoleillée de mai, la cathédrale de Sens affiche un visage sombre. Monseigneur Lovian au coté de JackMor assurant l’intendance de l’Archevêché attendait le cortège. Beaucoup de gens attendaient patiemment. Tous ces pèlerins qui ont eu fois en notre Archevêque. Cependant, un rumeur se fit venir. Il y aurait deux cercueils. Sûrement celui d’Elane.
Voila qu’à l’entré de Sens arrive le triste cortège. Et deux chariots s’arrêtent devant la porte. Chacun d’eux porte un cercueil. Là les gardes de l’Archevêché prirent les deux cercueils et les emmenèrent dans l’étrange silence de la cathédrale.
Monseigneur Lovian suivait les deux cercueils. Le visage qu’il affichait montrait sa trop grande déception à ce double départ. Il montrait à quel point le Clergé de Sens était à la tristesse.
Durant ce temps le glas sonnait. Puis les gardes posèrent les cercueils auprès de l’autel. Le silence tomba une fois les cloches au recueillement.
Monseigneur Lovian prit la parole.

Mes enfants, les amis, les Frères de Monseigneur Sgan sont Aujourd’hui seul. Comment dire, ma rencontre avec cet homme que je dirais de discret fut mémorable. Un projet nous unissait. Nous parlions tous deux de réaliser une école au sein de l’Eglise pour permettre au peuple de connaître le savoir. Nous avons vu en ce projet le moyen d’ouvrir par l’intellectualisme, les ports du Paradis. Puis voila que tout est bien, la Curie l’avait élue Archevêque et lui m’eut élue Evêque. Nous pouvions enfin travailler ensemble. Nous pouvions montrer comment aimer le Christ sans le craindre. Voila comment tout était bien. Puis je partit il y a peu quelque temps en direction de Clermont près de mon abbaye. Puis je revins et apprit que monseigneur Sgan fut parti. Il nous alors laissé un projet infinie sur les bras. Il nous a laissé l’héritage de sa volonté. De sa passion et de ses amours envers notre père qui est au Cieux.
Oui a vous tous qui êtes là, je vous répond que c’est la plus belle chose que vous puissiez lui faire.

Maintenant prions ensemble.

A ce moment, la chorale fit résonner la nef des plus belles voix en direction du seigneur et de Monseigneur Sgan l’Archevêque de Sens.

Citation :

Seigneur,
quand j'ai frappé à ta porte
pour te dire ma douleur,
tu m'as ouvert et tu m'as écouté;
tu étais là pour panser ma blessure.

Seigneur,
quand, les yeux pleins de joie, et le coeur en fête,
j'ai à nouveau frappé à ta porte,
pour te raconter mon bonheur,
tu étais encore là,
tout fin prêt à m'écouter et à partager ma joie.
Seigneur,
quand, l'âme en peine et le coeur chaviré,
je me suis présenté à toi pour te dire mon péché,
tu m'as accueilli à bras et à coeur ouverts.
Tu as écouté ma misère et tu m'as pardonné.
Seigneur,
tu es toujours là quand il le faut.
Toujours là quand on a besoin de toi.
Toujours là quand on est mal pris.
Toujours là quand ça va bien aussi.
Il suffit de frapper à la porte de ton coeur,
et tu réponds, toujours,
comme un père répond à son enfant,
comme un époux accueille son épouse,
comme un ami reçoit son ami.
Seigneur,
tu es disponible toujours.
Il suffit de frapper à ta porte.
Tu es là, sur le seuil, pour nous accueillir.
Seigneur,
fais que je ne craigne jamais de te déranger.
Amen.

La chorale cessa. Le silence était là. Monseigneur Lovian se déplace vers le cercueil encore ouvert de Dame Elane.

Ma dame Elane, quel horrible sort. Messieurs voila une femme qui allait se marier. Une femme jeune. Une femme qui croyait en notre pays et sa foi. Cette femme avait accepté malgré qu’elle vienne du peuple de prendre la tête au coté de Feu monseigneur Sgan de l’Archevêché. Comment dire, j’ai appris à la connaître et j’ai aujourd’hui du mal a connaître ce sentiment que j’éprouve envers elle. En tout cas que vos cœurs ne soient pas à la pitié car si elle nous as quitté, c’est que le seigneur à besoin de gens comme elle à ses coté. Elle est partit car Dieu la voulue. Elle partit dans les honneurs.
Je ne dirais qu’une chose Au revoir Elane et Merci.

Prions à nouveau pour eux deux.

La chorale reprit le chant et fit de nouveaux trembles la nef avec ardeur.

Citation :

Seigneur Jésus,
donne-moi la grâce
de penser à toi
à toutes les heures
rien qu'aujourd'hui
pour vivre de ta
présence.

Seigneur Jésus,
vide mon cœur
de toute tristesse,
de toute haine et rancune
rien qu'aujourd'hui
pour que je puisse
aimer sans critiquer,
servir sans me plaindre.

Seigneur Jésus,
fais que je puisse
suivre l'exemple
que tu me donnes
rien qu'aujourd'hui
pour qu'à ton exemple
et à celui de Marie,
je sois,
tous les jours de ma vie,
un élément de paix.
Amen

Je laisse maintenant chacun venir se recueillir devant le corps de ces deux grands hommes.

Trufaldini, à la suite de Turenne, affichait son visage des mauvas jours...

Puisse le Seigneur les accueillir en son royaume.

Roclover déposa une couronne au pied du cercueil d'Elane et toute la Famille Orlof arriva en ces lieux vêtus de noir, et se disposèrent derrière la famille d'Elane les hommes à droite et les femmes à gauche.
Ils prièrent pour Elane et assistèrent à la messe donnée par le père Lovian.



Une prière pour Sgan aussi que je ne connais pas.


(Merci de remplacer païen par Orthodoxe)

Frère Joseph s'avança vers les cercueils munie d'une gerbe de fleurs où il était inscrit: "de la part de la Confrérie des Francs-Boissons". Il la déposa aux pieds des cercueils.
Il s'agenouilla et pria longuement pour ces deux personnes qu'il n'avait pas eu l'honneur de connaître personnellement, mais dont la disparition ne le laissait pas indifférent. Il murmura ceci:

"L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Sgan et d'Elane qui les conduit maintenant au Royaume de Dieu !
je dépose cette croix aristotélicienne sur vos cercueils.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour vous signe de salut et de vie éternelle".

Il se releva et laissa sa place au près des défunts aux nombreuses personnes venues les saluer une dernière fois.
Il sortit de la cathédrale, avec les yeux humide, rejoignit son âne Aristine et reprit le chemin de Gien.

Le Père Jackmor restait un peu en retrait, et ne savait que dire, il regrettait sincèrement ces deux personnes qui avaient tant fait pour l'Eglise. Mais étant donné sa place il se devait de dire quelques mots.

Dieu nous a appelés à prendre notre croix pour le suivre, Sgan ainsi que Elane ont poussé cette parole jusqu'à son extrêmité en l'accueillant dans la mort. Nous oublions parfois que cette croix du christ est un symbole de mort en même temps qu'un symbole de la gloire de Dieu. Accepter de servir Dieu est déjà un acte du port de cette croix du Christ, et aller dans la mort à cause de cette tâche c'est s'abandonner à Dieu dans la confiance de la rédemption et de la résurrection. Ces deux-là se sont faits témoins (en grec martyros) du Christ jusque dans leur mort. Acceptons leur don comme un signe de l'amour de Dieu. Ainsi soit-il.

mere friga priait , tres affectée par cette double perte
c'etait monseigneur sgan qui l'avait encouragée a devenir pretre à montargis ;comment continuer sans ce guide si bienveillant ?

l'archidiaconesse elane ensuite etait toujours la pour repondre aux interrogations d'un cure de campagne ;

comment faire maintenant sans eux ?

Wanou, dans l'ombre de Friga, caché sa peine, attristé par ces deux morts.

Qu'Aristote les guide vers lui.

La porte pour une fois ne grinça pas, Phil en fut presque déçu.

Les deux cercueils étaient là, immobile. ça, phil n'en revenait pas, il en avait fallu pour venir à bout d'Elane...

S'approchant encore phil en éprouva la solidité du bout du doigts, le fixant pour mieux le dissoudre à sa vue.

" ... j'ai connu des moments de joie profonde..." cette parole d'Elane si récente qu'elle résonnait encore à son oreille Phil se la récita une nouvelle fois, debout, fidèle à son attitude devant la vie et la mort.

Puis, se tournant vers la nef, phil mis un genoux en terre, et se recueilli pour Elane.

Plus tard, il poussa la porte, celle ci grinça enfin, couvrant de ce tumulte comme un dernier soupir.

Pobelcourt arriva avec un bouquet de magnifique fleur du Lyonnais-Dauphiné.

Le bouquet avais un écriture : «Reposez en paix, de la part de l'ordre cistercien».

Reposez en paix mes amis !

Que Dieu vous garde
Qu'Aristote vous guide

Le père Tiercelet s'approcha à son tour des deux cerceuils et pria longment devant. L'archevéché connait encore une fois deuil de ses cadres et neanmoins amis. Malgré leur martyr peu a peu l'archevéché se construit, se dévelloppe grace a leur travail et en dépit de leur santé.

Gloire ô martyrs de la Foi! Adieu amis que Dieu nous place a sa droite..